« Cela fait longtemps que j’avais envie de travailler sur le cinéma de Sergio Leone. La combinaison de son fantastique travail avec la musique céleste et originale du maestro Ennio Morricone a toujours fait mouche dans mon coeur d’enfant, et encore aujourd’hui d’adulte.
Loin de la représentation habituelle des films de Leone comme étant un peu burlesques, célèbres pour leurs scènes de lents duels et leurs héros mal rasés… J’ai toujours été au contraire ému par ce cinéma où les contextes historiques sont puissants (révolution, guerre de sécession, construction du réseau ferré des Etats Unis), et où les héros souvent désabusés (à l’image d’un Leone que l’on dit pessimiste) finissent par tisser des liens d’ amitié contre nature.
La combinaison très forte de la fantastique musique de Morricone et de l’art visuel de Leone est aussi sans doute pour beaucoup dans mon adhésion à ce cinéma. » Bruno Angelini